Lundi 3 avril 1 03 /04 /Avr 05:25

 

 

 

 

Un week-end d’épreuves coquines

 


 du_antonia@yahoo.fr

 

Je me présente :

Je suis une jeune femme de trente ans, mariée avec un enfant ; je m’appelle Antonia. J’ai des origines basque. Je suis fidèle à mon mari et ne l’ai jamais trompé.

Physiquement, je plais aux hommes et j’aime plaire surtout à mon mari. Je mesure 1,65 mètre pour 58 kg ; une poitrine avantageuse (85 D) des yeux bleus, des cheveux mi-longs, chatains. J’éprouve un certain plaisir à m’habiller sexy surtout pour allumer mon mari ; je porte facilement des jupes courtes voire très courtes et des hauts avec décolleté suggestifs et affriolants et souvent des hauts talons. Je prête attention à ne jamais tomber dans la vulgarité.  Au niveau des sous-vêtements, je ne me refuse rien : strings, soutien-gorges balconnet, porte-jartelles, bas classiques ou à résille. Il m’arrive parfois de pas mettre de culotte pour émoustiller mon mari. Ca marche très fort, et même si parfois je suis gênée, je suis souvent excitée lorsque je ne mets aucune culotte.


 



Mon aventure :

Je vais vous raconter le début de mon week-end. Si ça vous intéresse que je termine vous invite à m’écrire et je terminerai mon récit. N’hésitez pas à me faire part de vos remarques, de vos suggestions ou de vos questions, j’y répondrai volontiers. Je ne suis pas très convaincue de mes qualités de narratrice ni de l’intérêt de mon aventure. Je suis particulièrement friande des réactions des lectrices et je voudrais notamment connaître leurs impressions et savoir si elles ont connu ou souhaiteraient connaître semblables situations. Vous pouvez faire circuler mon récit entre copines, je n’y vois aucune objection. Racontez-moi les réactions ; ça m’intéresse. Si un homme lit mon histoire, je l’invite à la faire partager aux femmes de son entourage.

Pour les 31 ans de mon mari, j’avais envie de marquer le coup car en raison de la naissance de notre enfant nous n’avions pas pu fêter ses trente ans. Trois semaines avant son anniversaire, je lui demande donc ce qui lui ferait plaisir pour son anniversaire. Il me réponds, j’y réfléchis et te dis dans trois jours. Trois jours plus tard, un matin, après le départ de mon mari, Stéphane, au travail, je trouve sur la table du petit déjeuner une lettre qui m’était adressée. Je l’ouvre. Voici ce que j’y lis :

 

 

 

"Antonia, mon aimée,

 Pour mes 31 ans, je te veux TOI,

Pendant un week-end, tu seras à MOI

Ma prisonnière selon mes douces volontés

Prépare-toi au départ pour le 24 mai

Sans culotte, aux lèvres épilées

Je te veux pour unique cadeau

 


Ton amour, Stéphane

Ps: Pour cela, j’organise en amoureux, un petit voyage surprise d’un week-end dans un coin paradisiaque. Acceptes-tu ?"

Après la lecture de cette lettre, je suis restée bouche bée et pensive. J’ai relu les termes exacts du petit mot. Je me sentais  flattée d’être avec lui en amoureux et à lui pour un WE entier, ça avait quelque chose d’excitant. Je savais que Stéphane avais un goût exquis pour les surprises. En même, j’hésitais sur deux points. je pris plusieurs jours pour y réfléchir.

D’une part en acceptant, je consentais à être sa prisonnière. En fait sur ce point je n’étais pas très inquiète car souvent (depuis trois ans environ), pour pimenter nos ébats amoureux et leur donner du piquant, un de nous était prisonnier de l’autre. Nous avions donc une certaine habitude et cela nous donnait beaucoup de plaisir réciproque. C’est ainsi que Stéphane a dû, un jour, me donner le plaisir suprême sans l’usage de ses mains (liées par mes soins dans son dos avec un de mes foulards de soie), cette fois là, grâce à ses divines « léchouilles », j’ai joui debout en coulant généreusement dans sa bouche ouverte. J’en garde un souvenir inoubliable. Prisonnière, j’ai aussi appris, avec les yeux bandés, à découvrir tout le corps de Stéphane. Une autre fois, ce fut l’inverse, j’avais encore les yeux bandées et Stéphane, en guise de préliminaires, m’a caressé toutes les parties du corps d’abord avec une plume puis du bout des doigts. Bref, nos expérience de prisonnier(e) dans le couple rimaient avec plaisir extrême.

Par contre, je restais hésitante sur l’épilation totale des lèvres. J’avais pourtant l’habitude de m’épiler moi-même le maillot de près (à la cire tiède). Mais là il s’agissait des lèvres, j’avais peur de la douleur…Jamais je ne l’avais fait. Ne sachant que faire, je pris soin de me renseigner sur Internet sur les différentes méthodes d’épilation intime et la lecture de plusieurs témoignages de femmes pleinement satisfaites de leurs expérience me rassura.

Très rapidement j’ai décidée de lui répondre par l’affirmative.

Le 13 mai, j’ouvris Internet et je lui ai  envoyé un mail sans adresse de l’expéditeur avec pour unique message:

«  oui »

Je m’étais lancée…, vers où ?

Le 13 au soir en rentrant du travail, Stéphane ne laissait rien paraître.

Mais après le repas, il me dit tout simplement : « Je nous organise un petit WE surprise en amoureux le 23-24-25 mai, il faudrait qu’on demande à tes parents s’ils sont ok pour nous garder Xavier ». Je suis immédiatement rentrée dans son jeu et j’ai répondu «  je m’occupe de leur demander ». Il enchaîna en me disant qu’il gérait entièrement les soucis matériels et qu’il se chargeait de faire nos valises. Cela ma surpris un peu mais je n’ai rien répondu.

C’est ainsi que pendant les jours qui suivirent, la pression est montée doucement. En fait, ce qui me souciait le plus c’était mon épilation intime des lèvres…

Le 22 au soir, veille de notre départ, j’ai tenté de questionner Stéphane pour en savoir un peu plus. Il ne m’a rien dit de plus sauf qu’il fallait que je sois prête à partir le lendemain à 16 heures.

Le lendemain, je me suis donc levée assez inquiète. Le matin, j’ai organisé le départ de notre fils et à midi je me suis retrouvée seule avec mon projet d’épilation. Après avoir réfléchi et m’être documentée, j’ai choisi une méthode mixte : je me suis épilée de très près le pubis en tentant de dessiner un triangle avec les poils restants. Le résultat était plutôt bien, le triangle avait la pointe en bas, c’est-à-dire en haut de la naissance des lèvres. Finalement, j’ai trouvé cela joli. Pour ce qui est des lèvres, je n’ai pris aucun risque et pour la première fois de ma vie, j’ai pris un rasoir « lady » et une mousse à raser spéciale. Assise sur le bord de ma baignoire, les jambes écartées, avec une bonne lumière, je me suis délicatement et méticuleusement rasée les deux lèvres et les petits poils vers l’anus. Je me suis vraiment rendue compte du résultat après m’être rincée : je ne m’étais pas coupée et mes lèvres étaient lisses comme quand j’étais petite fille. Cela fait drôle et mon petit triangle de poils m’a rassurée, j’étais encore une femme. J’avais la peau un peu irritée, mais dans les heures qui ont suivi, l’irritation s’est rapidement estompée.

L’heure avançait et il fallait que je finisse de me préparer : vernis à ongle rouge sur les doigts de pied et sur les mains, rouge à lèvres aux tons chauds cuivrés, petit brushing, mascara, et bijoux. Je me parfumais la nuque, la poitrine et le triangle de vénus. Je me sentais belle. Il ne me manquait que les vêtements. Je voulais être sexy sans vulgarité. J’ai choisi le style BCBG : une jupe courte (au dessus du genou) en cuir retourné beige, des bas auto-adhésifs couleur chair, un petit chemisier noir avec les trois derniers boutons défaits pour laisser apparaître mes deux seins serrés dans le soutien-gorge, une petite veste saharienne beige, mocassins à talon. Pour le moment, je décidais de mettre un string ficelle et dentelle noire alors que les consignes me demandaient l’inverse, mais je me disais que j’aurais l’occasion de l’enlever plus tard.

A son arrivée à la maison vers 16h30, Stéphane m’embrassa, me demanda si j’étais prête et me félicita en me disant qu’il me trouvait belle et désirable. Cela m’a fait plaisir. Il pris quelques instants dans la chambre, ressortit avec un sac de voyage à la main et me dit «  en route  ma belle ». Je partais donc sans avoir pris aucune affaire, Stéphane avait tout géré.

Nous étions partis pour l’inconnu.

Arrivés à la gare contre toute attente nous avons pris un bus direction d’Orly. Je ne m’y attendais pas. Sur le trajet, Stéphane ouvrit le sac, en sortit un cadeau empaqueté et me l’offrit en m’embrassant. Je l’ouvris délicatement pour découvrir un guide touristique de Séville. « Voilà notre destination surprise » me dit-il. J’étais toute contente de notre destination. Nous partions au soleil.

Après les rapides mesures d’embarquement, nous nous sommes retrouvés assis dans l’avion au départ de 19h30. j’étais heureuse et félicitais Stéphane pour son goût des surprises exquises. Après avoir pris un rapide repas servi par les hôtesses, je suis partie aux toilettes et avant d’en repartir, sans hésiter, j’ai passé un doigt de chaque côté de l’élastique de mon string pour le descendre sur mes chevilles. Je l’ai retiré pour le glisser dans une enveloppe prise dans mon sac à main sur laquelle j’avais marqué « Stéphane » et dans le coin en bas «  ta douce prisonnière, Antonia ». Je venais de sceller mon sort.

 Je sortis des toilettes un peu excitée de ma hardiesse et arrivée au niveau de Stéphane je lui offrais l’enveloppe. Il l’a décachetait et compris tout de suite de quoi il s’agissait. Il me sourit. Après quelques instants, il me susurra à l’oreille : tu as un peu de retard dans le respect de tes engagements, nous verrons cela plus tard.

 

 J’étais fière de moi, paradoxalement je me sentais libre et trouvais que ce week-end commençait merveilleusement bien.

A notre arrivée, vers 20 h00 heure, je fus surprise par la chaleur en sortant de l'avion. Nous étions bien loin des températures parisiennes.

Nous nous sommes engouffrés dans un taxi direction notre hôtel, qui ressemblait plutôt à une chambre d'hôte. L'établissement, une superbe maison particulière sévillane avec parc, piscine, terrasse comportait cinq chambres pour les clients. Nous avions pour nous celle au troisième étage, sous les toits. Elle était très grande avec une salle de bain attenante et un petit coin salon. Elle était douillette, chaleureuse, cossue, avec de nombreuses boiseries apparentes dont certaines poutres de la charpente.

Nous avons posé nos affaires, nous sommes descendus prendre un rafraîchissement sur la terrasse à la tiédeur de la soirée. Rapidement, l'envie de nous retrouver tous les deux nous a gagnés. Fougueusement, nous avons regagné notre chambre et Stéphane m'a offert une merveilleuse soirée d'amour : après m'avoir longuement embrassé et caressé, il m'a progressivement effeuillé le corps de mes vêtements.

Quand il m'a fait glisser ma jupe le long de mes jambes, j'ai vu son visage s'illuminer à la vue de ma chatte épilée avec attention selon les consignes reçues. Il le savait pourtant, puisqu'il me l'avait demandé, mais je crois, sans prétention de ma part, que le spectacle l'a ravi. J'étais assez fière de mon coup et j'ai ressenti beaucoup de plaisir à lui plaire autant.

Stéphane a commencé alors une longue et langoureuse caresse de mon abricot qui s'ouvrait d'autant plus. D'abord les grandes lèvres puis les petites et enfin le clitoris. Je n'ai pu résister longtemps à autant d'adresse et d'amour. Allongée nue sur le lit, les jambes entrouvertes, mon ventre s'est rempli de plaisir, j'ai eu des spasmes dans le bas-ventre et j'ai  fini par exploser sous ses doigts.

Immédiatement, j'ai demandé à Stéphane de me pénétrer. Sans se faire attendre, il s'est exécuté et mon plaisir s'est doublé du sien et de son explosion en moi.

Nous étions comblés et repus d'un amour d'une rare intensité.

Après tant de fougue, le sommeil nous gagna rapidement.

Au petit matin, la faim nous tenaillait, rapidement nous descendions au salon prendre notre petit déjeuner. Je descendis la première en robe de chambre et quelques instants après Stéphane me suivit. Après nous être restaurés, Stéphane me dit «  je vais me baigner dans la piscine, tu vas mettre un maillot et tu me rejoins ».

Je suis alors montée dans la chambre et dès que je suis entrée j’ai aperçu un petit colis au milieu du lit estampillé « premier cadeau ».

Après l’avoir délicatement ouvert, j’ai découvert trois maillots de bain : un noir, un jaune et un rouge. Je ne comprenais rien ; sous ces trois maillots une petite enveloppe avec à l’intérieur une carte sur laquelle j’ai lu : « En acceptant d’être ta prisonnière ce week-end, je suis entièrement à toi et je m’engage à te faire un strip-tease intégral en dehors de l’hôtel avant dimanche soir. J’ai désormais trois choix et l’étendu de mon engagement dépend de la couleur du maillot de bain que je vais porter :

??Le noir : je ferai ce que je voudrai de ce que tu me demanderas

Le jaune : je ferai tout ce que tu me demanderas

Le rouge : je ferai tout ce que tu me demanderas et prendrai en plus des initiatives coquines»

Le week-end démarrait vraiment. Sans hésiter, j’ai choisi le rouge. J’avais envie de tenir entièrement mon engagement initial pris avant le départ et je voulais conserver une part d’initiative qui sonnait comme une sorte de liberté. Pour le strip-tease, j’avais le temps de voir.

Cependant en prenant le maillot rouge je me suis rendue compte que tous les petits détails étaient soignés puisque le maillot avec lequel je me livrais le plus était aussi le plus mini. Ainsi, je me retrouvais en maillot deux pièce : string pour le bas et un top qui couvrait à peine mes seins noué derrière la nuque et dans le dos. Je me dégonflais pas. Ainsi vêtue, je passais de nouveau ma robe de chambre et descendais rejoindre Stéphane allongé au bord de l’eau à bronzer.

Je ménageais le suspense en gardant ma robe de chambre le pus longtemps possible. Arrivée à ses cotés, négligemment je la faisais tomber à mes pieds ; Stéphane me fit un grand sourire et me dit « tu es ténébreuse ». Je m’allongeais à coté de lui et lui demandais de me mettre un peu d’huile sur le corps. Stéphane s’est exécuté sans discuter et je le sentais tout émoustillé de me voir ainsi. L’huile me coulait dessus et les mains de Steph me caressaient tout le corps. J’ai bien vu qu’il bandait sous son maillot, mais j’en ai profité et lui ai dit «  le haut doit te gêner pour étaler l’huile, enlève-le s’il te plait ». Je crois que je l’ai un peu bleufé sur le coup. Les noueux défaits, je portais plus que le string ; Je me suis mise alors sur le dos en demandant à Steph d’enduire d’huile les deux côtés.

De me voir ainsi, seins à l’air, en string, au bord d’une piscine, j’ai cru que Stéphane allait exploser. Je dois reconnaître que cela ne me laissait de marbre surtout que Stéph ne s’est pas privé de me caresser habillement l’intérieur des cuisses ( j’adore ça) et la poitrine. Pour refroidir les ardeurs, tout en me levant je laissait glisser ma main sur le sexe dur de Steph et partait plonger dans l’eau.

Trois secondes plus tard, Steph plongeait à son tour et venait me prendre dans ses bras.

Seuls dans l’eau, après quelques mouvements, j’ai collé Steph contre un bord et délicatement avec les mains et les pieds j’ai fait glisser son maillot au fond de l’eau.

Il était nu, la queue tendue comme une flèche. Sans perdre un instant, je pris une grande respiration et descendis sous l’eau pour lui engloutir le sexe. Ma première pipe sous-marine.

Évidemment je n’ai pu le sucer jusqu’à la jouissance, l’air me manquait. En remontant ,je sentie que Stéphane à son tour m’ôtait le string. C’est alors que n’y tenant plus, je me suis pénétrée les entrailles de Steph en le tenant par les épaules et lui étreignant puissamment la taille avec mec jambes serrées. La pénétration fut profonde et brutale, le plaisir immense.

Après une telle mise en bouche Stéphane avait compris que je ne serai pas que passive…

Après un petit repos réparateur au bord de l’eau et une petit brunch à la terrasse, Steph s’absenta quelques instants et en revenant me dis «  je pense que tu devrais aller t’habiller ».

Comprenant l’injonction, je me suis rendue à la chambre et, comme après le petit déjeuner, je découvrais une deuxième boite, plus grosse, sur le lit estampillée «  deuxième cadeau ».

 Après l’ouverture, je saisissais une nouvelle enveloppe avec le texte suivant :

«  A 17 heure précise, tu te constitueras prisonnière. Tu attendras dans la chambre, sous le lustre, les mains jointes derrière la nuque, les jambes écartées. Tu porteras, sur les yeux, un bandeau noir, aux pieds tes chaussures noires à talon haut, des bas noirs et un bracelet à chaque poignet. Tu peux mettre un soutien-gorge ou un porte-jarretelles si tu le souhaites. Tous les accessoires sont au fond de la boite. Par ailleurs tu trouveras aussi une enveloppe avec 300 euros pour aller t’acheter seule cet après-midi une tenue pour ce soir et des chaussures. Ton grain de beauté sur ta cuisse gauche ne devra pas être couvert de tissus et le décolleté sera suggestif. Pour les chaussures, le talon sera haut et elles se laceront autour de la jambe ou bien avec une sangle autour de la cheville.

Sois prête et prisonnière pour 17 heure… »


 

Ca se corsait subitement.

Au fond de la boite, il y avait effectivement tous les accessoires promis : le bandeau, les bas, un soutien gorge,  un porte-jarretelles noir, et deux bracelets de cuir avec un petit anneau métallique. L’enveloppe avec ses 300 euros.


 

Un week-end d’épreuves coquines (suite 1)

 



 

L’idée d’aller flâner dans les magasins pour faire mes emplettes ne me déplaisait pas. Il était midi, j’avais 5 heures devant moi. J’enfilais rapidement les vêtements de la veille, je n’avais que ceux-là.

 


En descendant de la chambre, je passais par la terrasse où Stéphane flânait encore en bronzant. Quand il me vit il m’embrassa me demandant ce que  je faisais l’air innocent. Je lui répondis : «  je vais faire quelques courses je reviens tout à l’heure ». Il sembla satisfait de la réponse et me regarda partir tranquillement.

Dés la sortie de la maison, je sautais dans un bus qui me conduisit au centre ville non loin de là. Je ne connaissais rien de Séville et flirtait un peu au hasard des rues. Au gré des déambulations, je me suis retrouvée dans un quartier commerçant et mes  notions d’espagnol, certes scolaires, mais entretenues, m’ont bien aidé dans mes démarches. Je n’avais aucune idée du style de tenue que je voulais acheter . J’ai commencé par chercher les vêtements me disant qu’ensuite j’y assortirais des chaussures. J’ai cru que j’avais trouvé mon bonheur avec un petit ensemble (mini jupe et veste) écossais et plissé. Je m’étais décidée à l’essayer mais (je ne sais pas si vous avez déjà essayé) ce n’est pas évident de se retrouver seule dans une cabine d’essayage sans culotte. J’avais en permanence la hantise que quelqu’un me voit. Peu importe que ce soit un homme ou une femme. Je m’empressais de passer ma jupe et je n’osais à peine sortir de la cabine. Par ailleurs, je me suis rendue comte que c’était compliqué de choisir seule des vêtements.  Il faut dire que d’habitude j’y vais toujours accompagnée. Au final, ce petit ensemble écossais m’allait bien, il respectait les consignes de longueur puisque cette jupette était vraiment micro (30cm environ) et mon grain de beauté situé 10 cm environ au dessus du genou voyait bien le jour. Le seul souci : je trouvais cela classique et sans originalité. Je continuais donc mes recherches et entrais, un peu plus loin, dans un magasin de vêtements régionaux pour femme. Vous imaginez donc toutes les robes magnifiques sévillanes avec volants, poids aux couleurs vives. Le seul souci s’était la longueur des robes : toutes longues….

Toutes, sauf une, que la vendeuse me proposa et ce fut le coup de foudre :  une jupette noire forme trapèze avec des petits volants ornés de petits poids rouges. Elle se portait avec un corset rouge à poids noirs, faussement lacé dans le dos (en fait il y avait caché, sur le côté, une rangée d’agrafes pour le mettre plus facilement). Sans hésiter, je me glissais dans la cabine pour le passer, curieusement mon absence de culotte me dérangea moins dans ce magasin, beaucoup plus intime et moins fréquenté. Je sortais de la cabine, me regardais dans une glace : c’est vrai , ça m’allait bien. Cependant, la vendeuse me fit remarquer que le bustier se portait d’habitude sans soutien-gorge, c’était plus beau de ne pas voir les bretelles du soutif. J’en convenais et j’aurais dû m’en rendre compte seule. Toute excitée de ma trouvaille, je rentrai dans la cabine, ôtais le bustier, libérais mes seins aux tétons tout dur pour les recomprimer dans ce bustier qui se révélait alors plus moulant que prévu. Il faut dire que ma poitrine d’un coup se montrait fort découverte et avantageusement compresser au point de souligner le galbe de mes seins. Tout cela me semblait osé. Se rajouter à cela, que le bustier moulait bien mon ventre, ce qui faisait ressortir le gonflé de mes seins. J’étais un peu gênée pour sortir. La vendeuse, fine observatrice, sut le voir et me proposa une magnifique petite veste boléro noir que je m’empressais de prendre et qui effaça ma pudeur encombrante.

Parée de cet ensemble, je me plaisais et je sentais que je lui plairais. J’étais conquise.

Un seul détail me tourmenta : le grain de beauté de ma jambe était recouvert. J’étais ennuyée, mais comment l’expliquer. Sans perdre mon aplomb, je demandais à ce que la jupe soit légèrement raccourcie. La vendeuse comprit et se mis à genoux pour prendre les mesures du raccourci. A ce moment là, je me trompe peut-être, mais j’ai eu l’impression qu’elle s’était aperçue que je n’avais pas de culotte. Ce n’était qu’une impression, mais c’est ce que j’ai lu dans son regard et son sourire. Je suis devenue rouge pivoine un instant. La vendeuse le vit mais ne dit rien. Est-ce mon imagination ?

Après avoir repris mes esprits, je payais, leur confiais mon ourlet à faire dans les plus brefs délais et m’échappais à la recherche des chaussures appareillées. Je n’ai pas traînée pour trouver mon bonheur : des talons aiguilles noirs avec un liseré rouge et deux sangles fines me tenant les chevilles.

Après avoir récupérer ma jupe raccourcie, je sautais dans un taxi pour ne pas être en retard pour mon rendez-vous de 17 heure. J’étais fière de mes trouvailles et de mes achats. En respectant les consignes de Stéphane, je m’amusais bien finalement.

Arrivée à 16 h 10 à notre chambre, je n’avais pas aperçu Stéphane. J’entrepris alors de me préparer en relisant d’abord la lettre :

« A 17 heure précise, tu te constitueras prisonnière. Tu attendras dans la chambre, sous le lustre, les mains jointes derrière la nuque, les jambes écartées. Tu porteras, sur les yeux, un bandeau noir, aux pieds tes chaussures noires à talon haut, des bas noirs et un bracelet à chaque poignet. Tu peux mettre un soutien-gorge ou un porte-jarretelles si tu le souhaites. Tous les accessoires sont au fond de la boite ».

D’un seul coup j’ai senti la pression montée. Ce qui m’était demandé m’angoissait un peu, je crois. Pourtant j’avais pleinement confiance en Stéphane et nous avais déjà pratiqué ces jeux mais sans toute cette mise en scène. Pour me décontracter, je commençais par une douche suivi d’un maquillage et je me parfumais le corps. Encore nue, je me dirigeais vers la boite offerte pour en prendre le contenu. Comme pour me rassurer, j’ai commencé par mettre le soutif, certes pigeonnant à souhait, mais qui me couvrait un peu. Ensuite, j’ai choisi les bas et le porte-jarretelles. En fait il n’y avait pas besoin du porte-jarretelles puisque les bas étaient auto-collants mais je me sentais mieux ainsi. J’ai chaussé mes hauts talons fraîchement achetés. Puis, vint le moment des bracelets. Ces bracelets, je les connaissais, dans nos jeux érotiques je les avais déjà portés une fois dans les Pyrénées. Ils n’avaient alors pas beaucoup servi et je préférais un bon foulard noué. Mais avais-je le choix ?

Je me sanglais donc chacun des poignets sans serrer. Çà fait tout drôle de se voir avec des bracelets noirs aux poignets, surtout posés par ses propres soins.

Il ne restait plus que le bandeau. Avant de me le poser, je me dirigeais, un peu frémissante, vers le lustre. Encore aujourd’hui, en écrivant ce moment particulier de mon aventure, je frissonne. A 16h 57, je vis pour la dernière fois les chiffres rouges du réveil ; je me suis passée le bandeau noir élastique sur les yeux ; j’ai écarté les jambes et posé mes mains derrière la nuque.

 


 

 

 

 

 

L’attente m’a semblé immense. Peut-être cinq, sept ou bien dix minutes. Peut-être plus. Stéphane faisait-il exprès ou est-ce moi qui avait perdu la notion du temps ?

Soudain, j’entendis la porte s’ouvrir mais aucun mot. L’angoisse montait, j’ai failli céder à ce moment-là, tellement c’était insoutenable de ne pas savoir qui était entré. Et si c’était le personnel de chambre ? J’ai murmuré alors « Stéphane ? ». Aucune réponse. C’était trop cruel.

J’ai entendu des petits bruits dans mon dos, puis une musique. Cela aurait dû accentuer mon angoisse mais le contraire se produisit car cette musique c’était la nôtre, celle de nos ébats amoureux. Sans parler, Stéphane m’avait fait comprendre qu’il était là pour moi et pour l’amour. Il était fort.  Je me détendis.

Subitement des  effleurements, des caresses de mains m’ont parcouru le corps. Quand on est détendu c’est terriblement excitant de sentir des caresses sans les voir. Car , si le caresseur est doué, il vous les fait à des endroits inattendus. Tout le plaisir se situe dans la surprise. Essayez ! Vous comprendrez !

Ca a duré plusieurs minutes au point que mes lèvres intimes se sont franchement humidifiées. Pourtant, elles n’avaient pas été touchées.

Pendant quelques instants tout c’est arrêté. En fait, je ne l’ai su qu’après, Stéphane a fait de moi de nombreuses photos, dans toutes les positions.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces photos sont rangées dans notre album secret de couple que l’on continue à alimenter pour nous. Cela m’a fait tout drôle de me voir, de nous voir après. Certaines, ( pas toutes ) sont très belles, je dois le reconnaître. Avec le retardateur, il en a même pris avec nous deux sur la photo.

 

 



 

 

 

 


Après cette première séance photographique secrète, Stéphane m’a pris délicatement les mains derrière la nuque pour les faire glisser dans le dos au niveau des reins. J’ai senti et entendu un petit cliquetis : un mousqueton venait de relier les deux anneaux de mes bracelets de poignet. J’étais belle et bien prisonnière mais je me sentais parfaitement bien et en confiance.

En me pressant les épaules vers le bas, Stéphane me fit mettre à genou et ses deux mains m’écartèrent ces mêmes genoux. Imaginez-moi un instant : J’étais au milieu d’une chambre, en partie nue, entre les mains d’un inconnu dévoilé, les yeux bandés, les mains liées dans le dos, à genoux, les jambes écartées……

Qu’allais-je devoir faire ?
Par antonia - Publié dans : antonia-histoires
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