Lundi 3 avril 1 03 /04 /Avr 05:17

 

 

 Un week-end d’épreuves coquines (suite 3)

 

            Le temps allait passer très vite.

 

            En me dirigeant vers la salle de bain, je passais devant un grand miroir et je me suis regardée nue ou presque. Pour la première fois je me voyais avec mes trois nouveaux bijoux intimes. Le charme y était. Spontanément , je n’aurais jamais mis des ornements pareils mais une fois parée, je ne trouvais pas cela moche. Cela fait tout de même drôle de voir ses lèvres épilées et quelques jours plus tard avec deux beaux brillants étincelants. Le bijou de nombril était un peu plus gros et se composait d’une pierre bleue comme mes yeux. Était-ce un clin d’œil ?

 

 

            Rapidement je me douchais à l’eau froide pour me raffermir mes chairs. Un petit brushing, un trait de maquillage, une touche de vernis…Je me plonge dans mes nouveau vêtements en espérant qu’ils auront l’effet escompté et que mes engagements seront respectés. D’abord le bustier moulant, la jupe courte ensuite, les hauts escarpins, aucun sous-vêtement... le grain de beauté est visible. J’enfile le boléro et me voilà prête…

 

 

 

            Ainsi vêtue, je fais quelques pas dans la chambre, j’arrive à marcher sans problème et je me sens bien ; mais personne ne me regarde…Tout sera différent dans quelques instants.

 

 

 

            Je me lance ; c’est parti. Avec une fausse assurance, je sors de la chambre, descends de la chambre, sans croiser personne. Je me dirige immédiatement vers la terrasse. Le premier à me voir est Stéphane qui montre un franc sourire de satisfaction et me glisse dans l’oreille « tu es la plus belle, chérie. La soirée va être magnifique ». Cela n’est pas déplaisant d’entendre ce genre de compliments.

 

Il me prend une main, et la pose sur le grain de beauté de ma jambe découverte en susurrant « l’engagement semble respecté sur ce point… ». Premier ouf de soulagement pour moi ; mais la pression est là et Stéphane ne laissera rien passer, c’est certain.

 

            Nous sortons dehors, hélons un taxi et nous glissons dedans. Stéphane lui donne une direction avec un nom qui ressemble si j’ai bien compris à celui d’un restaurant. Nous voilà partis. Assis sur notre banquette à l’arrière, Stéphane ne reste pas longtemps inactif : il me pose une main sur un genou et la remonte en prenant soin de m’écarter les jambes. Mes cuisses frissonnent au passage de ses doigts. Rapidement la progression se poursuit pour arriver à mon mont Vénus lissé. Il me complimente à nouveau sur mon respect des consignes (pas de culotte sous la jupe pourtant minie) et me masse les lèvres du bout de ses doigts agiles. Il sait que j’adore cela. Mon intimité s’humidifie d’autant plus qu’il me pénètre d’un doigt puis deux…Je suis gênée de devoir être ainsi caressée dans un taxi dont le chauffeur ne semble pas dupe mais ne dit rien. Je tente en vain de serrer les jambes mais je comprends rapidement que je n’ai pas le droit. Ma respiration s’accélère progressivement, où va t’il s’arrêter ? Je commence à me rendre compte que je vais fondre sur place et je décide d’arrêter de résister et me laisse aller. Des décharges électriques parcourent mon corps, tous mes muscles se tendent en se contractant ; je faillis en me mordant un doigt pour ne pas hurler. Mes cuisses s’inondent, j’ai tenté de montrer le minimum de mon plaisir au chauffeur mais il a dû comprendre. Stéphane, le sourire aux lèvres m’embrasse et me glisse un kleenex pour éponger mes flots. Chaud début de soirée.

 

Rapidement nous arrivons devant un restaurant en plein centre ville dans une petite rue ; Stéphane paye et nous sortons du taxi. Je tente si bien que mal de masquer le trop plein d’émotions que je viens d’avoir. En descendant du taxi je rebaisse ma mini-jupe que Stéphane m’a fait remonter pendant le trajet. Nous rentrons dans ce restaurant très accueillant et très chic. Une musique m’envahit tout de suite et dans une relative pénombre, des couples dansent sur un petit coin de piste prévu à cet effet.

 

            Notre table est réservée, le serveur me propose de me prendre mon boléro, je me laisse faire et retrouve ainsi en bustier-jupe. Je n’ai pas froid tellement le voyage a été torride et l’air doux.

 

 

 

            Nous mangeons paisiblement et la soirée s’engage tranquillement. Entre les plats, Stéphane m’invite à quelques pas de danse. Tout cela se révèle très agréable. Juste après avoir commandé le dessert notre voisin de table lointaine ( nous ne l’avions guère remarqué jusqu’alors) se présente à nous et en s’adressant à nous deux, demande dans un français approximatif si Stéphane l’autorise à danser quelques mouvements avec moi.  Sur le coup, Stéphane ne répond pas immédiatement puis fait un signe approbatif de la tête. Mon futur cavalier propose à Stéphane en retour d’inviter sa compagne qu’il nous désigne de la main. Elle est encore assise. C’est une belle femme, mince, très brune et bronzée enveloppée dans une courte robe fourreau noire. Le marché semble conclu sans que j’ai pu m’exprimer. Je me  retrouve donc à saisir la main tendue d’un inconnu qui m’invite à danser avec le consentement de mon mari. Curieux. Je n’ai pas du tout envie d’être prêtée…Je suis tendue et sur mes gardes.

 

            Tout se passe bien, l’homme est galant, danse bien et ne s’égare pas dans ses gestes. Du coin de l’œil, je surveille aussi Stéphane qui est en charmante compagnie et semble en profiter pour discuter âprement.

 

            Quelques instants avant la fin, en un  clin d’œil, mon cavalier m’a fait devenir écarlate je crois ; il m’a murmuré «  Vous êtes comme ma femme, vous très jolie et vous ne portez pas de sous-vêtements, quel plaisir ! »

 

Tout d’un coup, je me suis sentie démasquée. J’avais presque honte de m’être fait prendre ainsi.

 

Je regagnais ma place en chancelant ; mon cavalier me remerciait chaleureusement et en croisant Stéphane lui glissait une carte de visite en l’invitant le lendemain midi à venir déjeuner à son domicile. Stéphane fit honneur à son invitation en le remerciant. Le cavalier inconnu rajouta à voix suffisamment haute pour que je l’entende «  le peu de vêtement que porte votre femme lui va merveilleusement bien ». Stéphane comprit l’allusion et sourit en le remerciant et lui renvoyant « votre femme en porte encore moins, mais la grâce est avec elle ».

 

En s’essayant, Stéphane me demanda comment cela s’était passé ? Je lui répondis « très bien , mais il m’a fait remarquer que ne portait pas de sous-vêtement ». « Eh alors » sourit Stéphane. « Sa femme aussi l’a vu et m’a confessé qu’elle n’en mettait plus non plus depuis plusieurs mois ». Je me sentais cernée et j’avais l’impression que tout le monde me regardait en m’épiant. J’étais  assez mal à l’aise. Stéphane tenta de me rassurer en me disant que ce couple était des connaisseurs mais que tout le monde n’était pas aussi fin observateur. Ses arguments me convinrent qu’à moitié.

 

Assez rapidement, nous partîmes ; Stéphane dit en passant à mon cavalier qui nous saluait « à demain ». Stéphane m’expliqua que nous étions invités demain midi. Je l’avais déjà compris et cela me semblait être une aventure. Je n’en dis rien.

 

 

 

Nous reprîmes un taxi et en montant Stéphane glissa un papier au chauffeur avec sûrement une direction. Au bout de quelques minutes, le taxi s’arrêta devant un immeuble et montra légèrement en retrait un sex-shop. C’était donc cela la surprise. Stéphane me fit descendre, demanda au taxi de nous attendre et me prit par la main. Il rentra d’abord et je suivis immédiatement. Après avoir découvert les lieux où nous n’étions pas nombreux, il y avait un autre couple et deux hommes seuls. Stéphane s’approcha d’un présentoir et observa un panel de boules de geisha. Voilà donc ce qui m’attendait, il saisit une boite de deux en métal reliées par un fil et qui faisait du bruit en remuant. Il sortit son porte-feuille retira 100 euros, me les remit en me disant « achète toi un ou deux objets surprise pour que je te fasse prisonnière. Je t’attends dans le taxi ». Puis il alla à la caisse pour payer les boules de Geisha.

 

Subitement, je me retrouvais seule, femme, au milieu d’un sex-shop avec une mission «  acheter mes outils de supplice ». Quelle douce cruauté. Je n’étais pas très bien et je n’avais qu’une envie : sortir au plus vite. Je me sentais observée par tout le monde. C’était faux, personne ne m’adressa la parole mais des regards furtifs glissaient. Un peu au hasard, je tombais sur des modèles de gode de différente taille et avec plus ou moins de gadgets. J’en pris un de bonne taille et électrique : il bougeait et était censé décupler les plaisirs. Je n’y connaissais rien de toute manière.  Un peu plus loin je tombais sur le stand des cravaches et fouets en tout genre ; cela ne tentait pas du tout par contre juste à côté, il vendait des menottes. J’en pris une double paire qui pouvait être utilisé en simple ou en double (avec une petite chaîne). Je savais que ça plairait à Stéphane. Sans perdre temps, je payais mes trouvailles et me précipitais dehors. Stéphane m’attendait bien. En montant dans le taxi, j’étais soulagée. Pourtant la soirée ne faisait que commencer sûrement. Nous reprîmes la direction de l’hôtel mais avant d’y arriver, Stéphane demanda au chauffeur de nous arrêter. Nous allions marcher un peu.

 

Au bout de quelques pas dans des petites rues, Stéphane me remit dans la main les deux boules de geisha qu’il avait sorties de leur boite et me dit «  tu as trois minutes pour les mettre devant moi ; il est 23h23 , tu as jusqu’à 23h26 ». J’ai paniqué pendant de précieux instants. Comment faire cela en pleine rue au milieu de tout le monde. Je compris vite que mon seul salut pouvait ne venir d’une ruelle ou d’un porche sombre ou d’un couloir d’entrée. Je regardais tout autour de moi rien en vue. Je choisis d’emprunter la rue la moins fréquentée dans l’espoir de trouver cet endroit discret. Stéphane savourait de me voir en panique. Après avoir marché en trottinant sur 150 mètres, la chance me sourit une entrée restait ouverte, je me précipitais dans ce couloir sombre. Au bout une petite cour. Elle allait faire l’affaire, je n’avais plus le choix. Je relevais prestement ma jupe, découvrant mes lèvres charnues, écartais les jambes pour faciliter le passage et présentais ces deux assez grosses boules à l’entrée. Stéphane n’en perdait pas une miette et se permis même de faire quelques photos. La première passa non sans mal suivie de la seconde plus facilement. Mon humidité corporelle m’a rendu service. Seul pendait un petit bout de fil pour retirer tout cela. Stéphane regarda sa montre et me la montra : 11h27. J’avais réussi à les mettre mais échoué dans le temps imparti. Pourtant j’étais assez fière de moi. Cela faisait tout bizarre d’avoir ces deux boules en soi ; je ne bougeais pas.

 

Stéphane me dit assez sèchement « tu as été très douée mais pas assez encore. Tu seras punie pour cette minute en trop et pour t’améliorer. Maintenant, garde ces boules en toi, entre tes cuisses et rentrons à pied à l’hôtel… »

 

 

 

Je m’en voulais de ne pas avoir réussi mais j’avais fait de mon mieux.

 

Pour le moment je marchais avec ces deux boules qui s’entrechoquaient dans mes entrailles. Je n’y restais pas insensible…J’alternais la longueur de mes pas pour découvrir toutes les sensations, cela me plaisait de m’auto-caresser aussi discrètement. La route me paru longue jusqu’à l’hôtel. Une fois entrés dans le hall, Steph me dit « pour bien ressentir tes boules monte par l’escalier jusqu’à la chambre ». Je m’exécutai sans mot dire tellement cette petite épreuve me paraissait simple. Mais intérieurement je savais que le plaisir allait être intense : le mouvement imposé par l’ascension de l’escalier amplifierait les frottements internes et intimes. Je gardais ce secret pour moi et savourais seule mon plaisir…

 

 

 

En entrant dans la chambre, Stéphane était déjà là, allongé sur le lit ; il avait pris l’ascenseur.

 

« Tu vas me faire un  strip-tease intégral en musique, puis je te punirai comme tu le mérites…et comme tu le demandes… » « Je te précise tout de suite que ce strip-tease à l’intérieur ne compte pas pour l’engagement initial que tu as pris ! ». Je m’en doutais un peu à vrai dire.

 

 

 

            Sans montrer mes doutes, je me dirigeais vers le lecteur CD, posais mes emplettes, choisissais un CD de Slows.

 

 

 

            « ON , lecture » , à moi de jouer de mon corps et de mettre le paquet.

 

 

 

            Pour lui montrer ma docilité et mes talents je saisis un foulard sur une chaise, me dirigeais au milieu de la chambre et m’en bandais les yeux. Ce serait plus dur pour moi mais sûrement plus excitant pour lui …Je commençais alors de m’effeuiller le plus sensuellement possible : d’abord le boléro tomba après que je feins plusieurs hésitations à l’enlever ; il me restait le bustier, la jupe et les rares sous-vêtements. Mon choix se porta sur la jupe que je laissais glisser lentement le long de jambes. J’avais pris cette option car je me sentais plus belle et plus sensuelle avec mon bustier et mes bas noirs. Bien sûr ma chatte était nue et pour augmenter l’attente de Stéphane pour la voir, j’avais enlevé la jupe en lui tournant le dos. Puis, Je me suis  accroupie, j’ai posé les mains parterre et relevé les fesses vers lui, les jambes ouvertes ; en fait j’ai fait le pont, visage tourné vers le sol. Progressivement, j’ai pivoté dans cette position, pour me retourner et donc faire le pont la poitrine vers le plafond. Essayez cette position et vous comprendrez que les jambes et les bras sont forcément écartés pour conserver l’équilibre. Stéphane devait donc voir mes lèvres ouvertes d’où sortait le fil des boules de G que je conservais plaisamment au chaud de mes entrailles. Pendant quelques instants au rythme de la musique, j’ondulais des fesses pour que le spectacle soit complet. Je me demandais si Steph n’allait pas craquer et me sauter dessus, mais je ne sentis rien se passer. Peut-être avait-il bougé ?

 

Je me mise accroupie, jambes ouvertes et poitrine en avant. Doucement je dégrafais mon bustier pour finir par libérer mes seins lourds, durs et tendus. J’étais quasiment nue, seuls me restaient mes bas, mon foulard et mes boules de G.

 

 

 

« Fort bien, tu est belle ainsi ; ne bouge plus ». Je sentis une main se poser sur ma nuque et me remettre dans les mains un sac plastique.

 

            « Tu vas me montrer ce que tu as acheté comme objet de supplice…. »

 

 

 

Je compris que j’allais donc devoir déballer mes achats surprises venus de ce sex-shop. Je m’exécutais doucement, en devinant ce que je faisais. Même les yeux bandés je parvenais à ouvrir le paquet et en sortais d’abord la boite de ce que je reconnus être la double paire de menotte. Immédiatement, je reçus des félicitations : « tu as donc envie d’être attachée ma beauté ! ».

 

Ne répondant rien,  Stéphane me remit la boite du gode, je le déballais  et le tendis dans la direction qui semblait être celle de Stéphane ; il s’en saisit et me complimenta « demandes-tu à être davantage pénétrée ? » Je n’osais pas répondre mais j’acquiesçais discrètement de la tête car au fond de moi j’avais le désir de découvrir et de ressentir les caresses d’un gode, même sous le régime de la contrainte…

 

 

 

Mon avenir dans cette nuit ne m’appartenait pas mais c’était justement ça qui m’excitait…

 

 

 

Antonia
Par antonia - Publié dans : antonia-histoires
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